BREAKING NEWS

[4]

Autriche - le château de Schönbrunn, l'écrin viennois


Le château de Schönbrunn, site le plus visité d’Autriche, était la résidence d’été impériale des Habsbourg. De style rococo, il possède pas moins de 1400 pièces et de vastes jardins à la française,
l’ensemble n’étant pas sans rappeler parfois Versailles. En tant qu’exemple d’uniformité baroque, l’Unesco a décidé de classer Schönbrunn sur sa liste du patrimoine mondial en 1996. Il y a beaucoup à voir ici, tant pour les intérieurs que pour les extérieurs, avec un curieux labyrinthe végétal qui
ravira les enfants ; ne pas manquer de pousser jusqu’au pavillon de la Gloriette, qui permet de jouir d’un vaste panorama sur l’ensemble du domaine, et tout Vienne en arrière-plan.

la grande galerie, au coeur du château, était le lieu des réceptions et des bals. Elle étale 40 mètres de faste.


Curriculum vitae... L’histoire du château remonte au XVIème siècle lorsque l’empereur romain germanique Maximilien II achète une vaste propriété dans une plaine inondable de la rivière Wien. Il y crée une réserve de chasse, avec faisans, canards, cerfs et sangliers. Plusieurs étangs de pêche sont également creusés. Le nom aurait été donné car on a découvert une belle source sur le terrain (« schönbrunn » signifie « belle fontaine »). Quant au château moderne que l’on visite aujourd’hui, c’est à la fin du XVIIème siècle, après les défaites ottomanes, qu’il fut pensé, comme un autre Versailles. Au XIXème siècle, c’est François-Joseph qui y passe le plus de temps, en y faisant sa résidence d’été, déménageant au Hofburg durant les mois rugueux. Plusieurs pièces gardent aussi l’empreinte de son épouse Elisabeth, la fameuse Sissi.
Vue de la façade principale du château, dont la forme n’est pas sans rappeler la partie centrale de Versailles.

salle des gardes : ici se trouvaient les gardes du corps de François-Joseph, chargés de surveiller des accès aux appartements ; comme dans toutes les pièces, on distingue au fond le poêle en faïence, à bois, qui était chargé depuis un couloir derrière les pièces pour ne pas salir.
salle de billard ; la pièce servait d’antichambre pour les audiences que donnait François-Joseph deux fois par semaine. Le billard servait de passe-temps aux membres du corps militaire.

chambre à coucher de François-Joseph, qui débutait ici sa journée, dès 4 heures du matin, avant de se laver à l’eau froide et de prier en fervent catholique. Il mourra dans ce lit, en pleine première guerre mondiale, à 86 ans.

chambre à coucher commune ; François- Joseph épouse sa jeune cousine de 16 ans Elisabeth, dite « Sissi ». Toute sa vie il idolâtra son épouse qui, elle, préférait s’émanciper et entreprendre de longs voyages. Sissi fut assassinée à Genève à 61 ans.

salon de Marie-Antoinette : c’est la salle à manger familiale ; Sissi ne faisait que de rares apparitions car son régime pour garder une taille svelte l’éloignait des repas.

le salon jaune, première pièce des appartements côté jardin

salle de Rosa, du nom de l’artiste qui a exécuté les paysages

La grande galerie de 40 mètres servait aux réceptions et aux dîners de galas : c’est le cadre privilégié des événements de la cour. Nous sommes dans le plus pur style rococo : glaces en cristal, stucs en or, fresques au plafond… toutes les peintures glorifient la monarchie autrichienne sous le règne de Marie-Thérèse. C’est ici qu’eut lieu en 1961 la rencontre entre Kennedy et Khrouchtchev.


plafond de la grande galerie peint par l’artiste italien Gregorio Guglielmi

la fresque centrale représente François de Lorraine et Marie-Thérèse entourés de personnages symbolisant les vertus monarchiques

la petite galerie, jouxtant la grande, était réservée aux fêtes d’anniversaire en famille

salle du carrousel

le salon bleu chinois : c’est dans cette pièce qu’eurent lieu les négociations ayant abouti à l’armistice du 11 novembre 1918



les jardins



Les jardins furent dessinés en 1695 par un un disciple de Le Nôtre, Jean Tréhet. Il comprend un vaste jardin à la française, un labyrinthe, une orangeraie, de fausses ruines romaines, quelques fontaines, et, à l’extrémité, un pavillon néoclassique nommé Gloriette.


les jardins du prince héritier étaient les jardins privés de la famille impériale

1
2
3
4
5

1 - vue du grand parterre et de la Gloriette tout au fond depuis le château
2 - dans les jardins du prince héritier
3 - la fontaine de Neptune (1780)
4 et 5 - le labyrinthe

Le labyrinthe historique, aménagé aux environs de 1720 a de tout temps été une des grandes attractions du parc. Au XVIIIe siècle, il servait d’amusement aux gens de la Cour. Aujourd’hui, le labyrinthe, ré-ouvert en 1999, invite à une promenade amusante à travers ses sentiers.

la Gloriette, de 1775, domine le parc avec ses arcades néo-classiques ; du sommet de la terrasse, magnifique vue sur le château et Vienne

panorama grandiose sur le château et Vienne
[full_width]
Autriche - le château de Schönbrunn, l'écrin viennois Autriche - le château de Schönbrunn, l'écrin viennois Reviewed by RENOULT on 14 novembre Rating: 5

Aucun commentaire: